Il était une fois le dernier homme
À mi-chemin entre le conte philosophique et l’essai, Dany-Robert Dufour poursuit en philosophe son travail de critique du monde contemporain. Et pour mieux s’interroger sur ce qui menace aujourd’hui gravement son avenir, il propose de revisiter toute l’histoire de l’être humain.
Évoquant l’axolotl, ce poisson mexicain qui nous ressemble, comme le jaguar de la brousse brésilienne ou le loup des contes enfantins, discutant avec Platon, Albert Einstein ou Michael Jackson, se prenant à l’occasion pour Sherlock Holmes, le narrateur écrit dix lettres à sa «belle amie». Autant de moments clefs d’un voyage à travers le temps accompli par cette étrange espèce animale qu’on appelle les hommes.
Cette espèce se caractérise non pas par sa supériorité sur le reste de la création mais par sa forme inachevée, sa faiblesse «naturelle». Un «manque de nature», donc, que seule peut conpenser la culture – discours, récits, sciences et techniques – qui permet à l’être humain d’agir sur le monde pour mieux l’habiter. En tourt cas qui le permettrait jusqu’ici. Car le rêve des puissants de créer une «surhumanité» à leur service compromet aujourd’hui la survie de l’espèce.
Que faire, si nous refusons ce risque d’en finir avec le genre humain, si nous voulons que puisse se poursuivre son aventure si belle et si désespérée? Il n’est pas trop tard pour résister.
Évoquant l’axolotl, ce poisson mexicain qui nous ressemble, comme le jaguar de la brousse brésilienne ou le loup des contes enfantins, discutant avec Platon, Albert Einstein ou Michael Jackson, se prenant à l’occasion pour Sherlock Holmes, le narrateur écrit dix lettres à sa «belle amie». Autant de moments clefs d’un voyage à travers le temps accompli par cette étrange espèce animale qu’on appelle les hommes.
Cette espèce se caractérise non pas par sa supériorité sur le reste de la création mais par sa forme inachevée, sa faiblesse «naturelle». Un «manque de nature», donc, que seule peut conpenser la culture – discours, récits, sciences et techniques – qui permet à l’être humain d’agir sur le monde pour mieux l’habiter. En tourt cas qui le permettrait jusqu’ici. Car le rêve des puissants de créer une «surhumanité» à leur service compromet aujourd’hui la survie de l’espèce.
Que faire, si nous refusons ce risque d’en finir avec le genre humain, si nous voulons que puisse se poursuivre son aventure si belle et si désespérée? Il n’est pas trop tard pour résister.
Genre littéraire
Essais
Thèmes
Époque
XXe-XXIe siècle
Acheter
Détails
224 pages - 140 x 225 mm
EAN
9782207113806
Date de parution
Collection