À chacun son dû
A ciascuno il suo
Nouvelle édition revue et corrigée par Mario Fusco en 2009
Règle d’or : le mort est mort, apportons notre aide au vivant. Si vous prononcez ce proverbe devant un homme du Nord, il imaginera aussitôt une scène dans laquelle il y a un mort et un blessé : il est en effet raisonnable de laisser là le mort et de penser à sauver le blessé. Tandis que pour un Sicilien ce proverbe évoque un mort et un assassin : et le vivant qu’on doit aider, c’est justement l’assassin.
Ce vertigineux polar livre un point de vue implacable sur la société sicilienne et ses impasses. Sciascia y reprend un thème qui lui est cher : démystifier l’organisation criminelle, son prétendu code d’honneur et sa noblesse, pour la montrer sous son vrai jour, celui d’un réseau crapuleux et violent. Roman noir s’il en est, À chacun son dû est une charge féroce contre les trois intouchables qui asphyxient la société sicilienne des années 60 : la mafia, la bourgeoisie et l’Église.
Ironie du sort : quarante ans plus tard, la vision du pourfendeur Sciascia n’a rien perdu de sa pertinence.
Ce vertigineux polar livre un point de vue implacable sur la société sicilienne et ses impasses. Sciascia y reprend un thème qui lui est cher : démystifier l’organisation criminelle, son prétendu code d’honneur et sa noblesse, pour la montrer sous son vrai jour, celui d’un réseau crapuleux et violent. Roman noir s’il en est, À chacun son dû est une charge féroce contre les trois intouchables qui asphyxient la société sicilienne des années 60 : la mafia, la bourgeoisie et l’Église.
Ironie du sort : quarante ans plus tard, la vision du pourfendeur Sciascia n’a rien perdu de sa pertinence.
Genre littéraire
Romans et récits
Pays
Époque
XXe siècle
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Détails
160 pages - 140 x 205 mm
EAN
9782207258293
Date de parution
Traduit (italien) par :
Jacques de Pressac
Collection