La fête est finie

Victor et Picot sont deux copains à la ramasse. Le premier passe ses journées vautré sur un canapé à écouter Bach ; le second enchaîne les petits boulots. Ils se retrouvent vigiles de nuit à Lagny-sur-Marne, chargés de veiller sur un parc de camping-cars avec deux chiens récupérés en hâte à la SPA. Mais les deux bras cassés s’endorment dans l’un des véhicules et celui-ci est volé. Ils se réveillent près de la frontière allemande et décident alors de s’installer dans un camping isolé d’une vallée alsacienne où ils font la rencontre d’une jeune fille et de son père, qui avec quelques amis du coin se préparent à l’effondrement de la société. Les deux compères se sentent très à l’aise dans leur nouvelle famille, mais voilà que le «progrès» pointe le bout de son nez dans la vallée : une décharge industrielle et un Center Parc de deux cents hectares menacent de s’implanter sur la lande. Et si la catastrophe attendue était déjà là? Pour la petite bande que va bientôt diriger un «général» très spécial, il est l’heure d’entrer en résistance au cœur de la montagne… Olivier Maulin excelle dans l’art de dénoncer les travers du monde moderne avec une verve et une gouaille irrésistibles. Un roman aussi désopilant qu’intelligent, salutaire par les temps qui courent.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXIe siècle
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Détails
240 pages - 140 x 205 mm
EAN
9782207132791
Date de parution
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Dans les médias

« Plus outrancier et délirant que jamais, Olivier Maulin roule sans casque et à fond les ballons. Qui l’aime le suive ! » Livres Hebdo (pour Gueule de bois ) « En plus des pisse-vinaigre, on déconseillera par conséquent la lecture de Gueule de bois aux délicats, aux progressistes, aux ravis de la crèche, bref, à tous ceux qui pensent qu’on vit une époque formidable. »   Le Point (pour Gueule de bois ) « Du côté du style, l’auteur parvient avec beaucoup de talent à mêler fiction et questionnements de société, avec une plume à la fois simple et recherchée. » Les Lectures de Pampoune (blog/pour Gueule de bois ) « En ces temps de morosité généralisée, les occasions sont trop rares pour qu'on rate celle-ci : une immersion désopilante au sein d'une petite communauté d’hurluberlus en rupture de ban avec la société de consommation. » L'Express (pour Le Bocage à la nage ) « Dans ce jeu de massacre qui évoque la verve de Michel Audiard, on disperse, on ventile, façon puzzle. Olivier Maulin flingue à tout va. L’humour noir règne en maître. Irrésistible. » Le Figaro littéraire (pour Le Dernier Contrat )