Ville lumière, Années noires

Les lieux du Paris de la Collaboration
À l’aube du 14 juin 1940, l’occupation allemande de Paris a été immédiate et pratiquement totale dans certains arrondissements du centre. Au bout du compte, environ 40 000 logements auront été réquisitionnés et 400 hôtels occupés.
Une vie sociale, mondaine, militaire, militante, administrative s’est organisée selon la nouvelle donne. De très nombreux immeubles ont changé d’occupants et de fonction. Les drames de l’Occupation se sont inscrits dans la pierre.
Pourtant, les traces en apparaissent à peine dans le Paris d’aujourd’hui. La «Ville lumière» garde ses années noires pour elle, occultant la honte, cultivant les faux-fuyants.
Sait-on encore où était la Kommandantur? La Gestapo? L’institut des questions juives? Où se trouvait le One Two Two, célèbre maison close? Qu’était devenu le Palais-Bourbon? Qu’abritaient la gare d’Austerlitz et ses abords? Sur quels projets travaillait-on à l’Institut Pasteur?
Abondamment illustré de documents originaux, Ville lumière, Années noires retrace l’histoire de la plupart des grands bâtiments parisiens pendant l’Occupation, et met en lumière pour la première fois quantité de lieux oubliés ou méconnus. Une exploration qui permet de découvrir où s’est nouée la Collaboration et de comprendre comment l›«aryanisation économique» s’est mise en place.
À travers cette approche inédite, c’est toute l’histoire de la France entre 1940 et 1944 qui est racontée, depuis les obsessions nazies jusqu’à l’enfer des persécutions, de la propagande omniprésente au poids du marché noir, des délires de la Révolution nationale au collaborationisme le plus abject.
En cela, comme le note Pierre Assouline dans sa préface, Ville lumière, Années noires apparaît comme le guide du Paris des romans de Patrick Modiano.
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Détails
352 pages - 170 x 220 mm
EAN
9782207259252
Date de parution
Préface :
Pierre Assouline
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