Homicide 31

Au cœur de l'affaire Alègre. L'ex-directeur d'enquêtes parle
Le 5 septembre 1997, Patrice Alègre est arrêté en banlieue parisienne. Le soir même, Michel Roussel, enquêteur à la Section de recherche de la gendarmerie de Haute-Garonne, le rencontre pour la première fois. Premier face-à-face d’une longue série. En février 2002, Patrice Alègre est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour six viols suivis, pour cinq d’entre eux, de meurtre.
L’obstination de l’adjudant Michel Roussel, redoutant que Patrice Alègre ait débuté sa carrière de tueur bien avant les meurtres pour lesquels il a été jugé, est à l’origine de la création, en 2000, de la cellule Homicide 31. Apprivoisant peu à peu Patrice Alègre et exhumant des dossiers oubliés, Michel Roussel parvient à recueillir suffisamment d’éléments nouveaux pour qu’il soit mis en examen dans six nouvelles affaires de meurtre et viol.
Mais au printemps 2003, tout bascule. Le méticuleux travail d’investigation des gendarmes est mis à mal par une tempête médiatique : des notables toulousains sont accusés par des prostituées d’avoir un lien avec les activités de Patrice Alègre. Si le soufflé médiatique est largement retombé depuis, les dégâts sur les enquêtes concernant des meurtres et des disparitions non résolus sont considérables. Devant le souci d’un «recadrage» valant apaisement général, Michel Roussel, plutôt que de lutter seul contre le système, a décidé de quitter la gendarmerie.
Au-delà des noms jetés en pâture, cette affaire révèle les dysfonctionnements des services d’investigation et de la justice, qui n’ont pu empêcher un tueur en série de sévir pendant plus de dix ans.
Genre littéraire
Documents et reportages
Époque
XXIe siècle
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Détails
240 pages - 140 x 205 mm
EAN
9782207255643
Date de parution
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