Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour?

Nouvelle édition en 2014
Richard Bohringer est un grand admirateur de Georges Perec. C’est avec la fougue et l’amour des mots qu’on lui connaît qu’il présente l’auteur de cette fantaisie littéraire.

En France pendant la guerre d’Algérie, Henri Pollak, maréchal des logis le jour et artiste bohème le soir, et sa bande de Montparnasse se mettent en quatre pour faire réformer un camarade de caserne. Les idées fusent et on s’assied avec délectation à la table de ces joyeux compères.
Ce court roman savoureux est truffé de figures de style. Un tour subtil de Perec, génial explorateur de la langue, pour parler du conflit qui occupe alors la scène politique.

C’était un mec, il s’appelait Karamanlis, ou quelque chose comme ça : Karawo ? Karawasch ? Karacouvé ? Enfin bref, Karatruc. En tout cas, un nom peu banal, un nom qui vous disait quelque chose, qu’on n’oubliait pas facilement.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXe siècle
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Détails
96 pages - 125 x 175 mm
EAN
9782207117347
Date de parution
Préface :
Richard Bohringer
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A savoir – Georges Perec s’est ici amusé à intégrer un maximum de figures de style qu’il décrit dans un lexique à la fin de l’ouvrage. Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ? se lit d’une traite, comme un poème en prose.   – Derrière l’expérience littéraire, c’est bien sûr de la guerre d’Algérie dont parle Perec. L’auteur joue avec habileté de ce contraste entre la gravité du sujet et la forme qu’il lui donne. Cela rend son propos d’autant plus frappant, et démontre une fois de plus l’art et le pouvoir du langage.