Ville au cœur de pierre

Graniittimies
Russie, 1925. Ilya, Klara et Lavr ont fui leur pays, la Finlande, pour s’installer au royaume de la liberté, jurant de ne jamais en repartir et laissant derrière eux leur nom, leur langue, tout ce qu’ils possédaient. À Petrograd, chacun peut se réinventer. C’est une ville de bouleversements constants, et ces jeunes gens ont justement soif de changement. Ils se construisent, parmi leurs camarades, une nouvelle famille. Les rues sont pleines d’enfants sans abri ; Klara commence à travailler dans un refuge, où elle s’efforce d’en sauver quelques-uns. Mais quand Petrograd est rebaptisée Leningrad, la vie devient dangereuse pour Klara et son entourage. L’utopie et les rêves, la fraternité et l’amour s’effacent peu à peu, tandis que s’élève au cœur de la ville la haute tour de la Grande Maison, surveillant tout et tous.
L’auteur évoque avec pudeur le basculement de l’élan révolutionnaire dans la Grande Terreur et fait la part belle à ce qui en chacun résiste ou trahit, s’avilit ou grandit, quand le monde alentour devient une machine à broyer.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXIe siècle
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Détails
464 pages - 140 x 205 mm
EAN
9782207135211
Date de parution
Traduit (finnois) par :
Claire Saint-Germain

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Dans les médias

« Des tréfonds de la peur, de la misère et de la terreur émerge un roman d’une profonde humanité. » Helsingin Sanomat « Ville au cœur de pierre incarne l’âge d’or de la littérature finlandaise. » Jyllands-Posten (Danemark) « Sirpa Kähkönen nous présente des portraits touchants du bonheur quotidien de Saint-Pétersbourg, sans s’appesantir sur les horreurs du régime soviétique. Le dernier tiers du roman, merveilleux et mélancolique, est composé avec autant de soin qu’une symphonie de Sibelius. L’auteur fait preuve d’une empathie extraordinaire avec ses personnages : femmes, hommes, jeunes, vieux, amis ou traîtres… Un roman poignant ! » Jyllands-Posten (Danemark) « Un roman tragique, palpitant, écrit avec brio. L’un de ses personnages principaux est la ville elle-même, Saint-Pétersbourg, ou Petrograd, ou Leningrad, où les enfants des rues, laissés au caniveau, tentent de survivre à la brutalité du régime communiste. »  Suomen Kuvalehti